Et oui vous avez bien lu… Jamais le pouvoir d’achat immobilier des français n’a été si haut en plus de 15 ans. Acheter un bien en 2019 peut donc s'avérer être une réelle aubaine.
Une politique favorable
Malgré une inflation constante, la politique de Mario Draghi, président de la BCE (Banque Centrale Européenne) favorise les ménages français. En effet sa politique souple, permet à tout le monde de bénéficier de taux de prêt extrêmement bas. En juillet 2019, les taux du crédit (hors assurance et autre frais bancaires) sont en moyenne de 1,29% selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Une baisse spectaculaire quand on se rappelle qu’en 2008 ils atteignaient en moyenne 5%. Depuis 2000, les taux ont concrètement presque toujours été en baisse, mais ils stagnaient depuis 2017. Au début de l'année 2019, ils se sont donc remis à baisser, pour le plus grand plaisir de tous les acheteurs immobiliers.
Des taux de crédits qui viennent compenser l’inflation
A la fin du mois de juin 2019, l’inflation était de 1,2%. Cela veut donc dire que les taux de crédit (à environ 1,29%) sont presque aussi élevés que l’inflation. De ce fait, les deux se compensent. Une aubaine pour tous les acheteurs qui s’enrichissent en s’endettant : un vrai paradoxe !
A noter que selon les profils, les taux de crédits sur 20 ans oscillent entre environ 0,9 et 1,4%. Et ce quelle que soit la région dans laquelle le prêt a été contracté. Autrement dit, si vous avez un excellent dossier et que vous négociez bien votre taux de crédit et empruntez à moins de 1,2%, vous vous enrichissez en devenant propriétaires.
Et la hausse des prix de l’immobilier dans tout ça ?
Alors vous nous direz, certes on peut emprunter à des taux intéressants, mais les prix de l’immobilier sont en constante augmentation.
Et on est d’accord avec vous, car les prix flambent dans la plupart des grandes villes. Toutefois toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne.
En gros, le pouvoir d’achat immobilier correspond au nombre de m2 qu’un ménage français peut acheter compte tenu des revenus médians de sa ville de résidence (établis par l’INSEE) et des taux de crédit.
Comme les prix dans les grandes villes grimpent plus facilement, on observe un pouvoir d’achat immobilier légèrement plus faible. Les prix ont par exemple augmenté de 5,7% à Paris en 10 ans, de 8,3% à Lyon et le record va à Bordeaux avec plus de 17% de hausse.
Mais pas de panique cette hausse de prix ne vient pas contrebalancer le faible taux des prêts immobiliers. Même dans ces villes, le pouvoir d’achat immobilier continue d’augmenter.
Alors on n’a qu’une seule chose à vous dire : si vous voulez acheter, foncez !