La lettre de contre-proposition est une étape capitale de la négociation immobilière ! Elle intervient une fois que le vendeur a reçu une offre d'achat inférieure au montant demandé. Cette lettre a pour but de répondre aux arguments de l'acquéreur pour conduire potentiellement à un accord de vente. Cet accord découle généralement d'une concession du vendeur sur le prix de vente, mais d'autres dimensions sont à prendre en compte.
Bien rédiger une lettre de contre-proposition est la clé pour réussir à vendre son bien au meilleur prix. Mais que doit figurer dans cette lettre ? Quelles mentions légales doivent apparaître ? Comment fixer un nouveau prix demandé ? Qu'en est-il des clauses suspensives ? Liberkeys vous apporte quelques clés pour négocier au mieux.
Quand rédiger une lettre de contre-proposition ?
Les négociations débutent en général après une première visite. C'est à ce moment que les potentiels acheteurs font une offre au propriétaire. Une proposition peut être énoncée à l'oral, mais il vaut mieux s'en procurer une écrite. Elle aura ainsi un caractère plus officiel et servira de base légale.
Le prix proposé par les acquéreurs dans leurs offres est souvent inférieur au prix demandé. C'est tout à fait normal, les marges de négociation étant une pratique courante. Si le prix proposé est trop faible, commence une phase de négociation qui peut s'étendre sur plusieurs allers-retours. Pour les vendeurs, il est plus intéressant de maintenir les discussions actives jusqu'à trouver un accord : c'est le moment de rédiger une contre-proposition de vente immobilière.
Un vendeur a trois options quand il reçoit une proposition d'offre d'achat inférieure au montant demandé :
- Accepter l'offre par un recommandé, et envisager la signature d'une promesse de vente.
- Refuser et cesser les négociations, en répondant par la négative ou en ne répondant pas.
- Rédiger une contre-proposition qui modifie le prix demandé, ou qui ajoute ou retire une des clauses.
A quoi engage une contre-proposition ?
Soyez prudent avant de rédiger une contre-proposition ! Tout comme l'offre d'achat, elle engage les parties dès lors qu'elle est acceptée. Il faut donc éviter d'envoyer plusieurs contre-propositions en même temps à plusieurs acheteurs. Si vous recevez plusieurs offres en même temps, mieux vaut négocier directement, à l'oral, afin de trouver un terrain d'entente avant de l'officialiser par écrit.
Que doit-on faire figurer dans la lettre de contre-proposition ?
Comme tout document officiel, une contre-proposition commence par rappeler l'identité du vendeur, la désignation du bien, son adresse, sa superficie et ses éventuelles dépendances.
La contre-proposition comporte généralement la mention d'un nouveau prix demandé, situé entre le montant original et le prix offert par l'acquéreur.
Elle peut aussi recenser les conditions nécessaires à la réalisation de la vente, appelées clauses suspensives. Cela peut concerner l'obtention d'un prêt, l'absence de servitudes, l'obtention d'un permis de construire...
Il est nécessaire d'ajouter une durée de validité de la contre-proposition. La durée maximale conseillée est de 15 jours.
Faut-il faire intervenir un agent immobilier ?
Dans le cas où¹ le propriétaire a mandaté un agent immobilier pour le représenter dans la vente, l'acquéreur transmet d'abord son offre au professionnel. Il représente un allié stratégique pour rédiger la contre-proposition. En plus de l'appui à la formalisation de la lettre, il va pouvoir défendre vos intérêts et faire une proposition cohérente avec les prix du marché.
Par exemple, chez Liberkeys, nous disposons d'une formule qui a fait ses preuves pour aider les particuliers à vendre leur bien dans les meilleures conditions. Pour être guidés pas à pas dans toutes les étapes de votre vente, n'hésitez pas à faire appel à nous afin de débuter par l'estimation gratuite de votre bien !