Tout tournait à plein régime ! Le marché immobilier avait atteint des records en 2019, l'année 2020 commençait déjà sous les chapeaux de roues, mais tout cela s'est brusquement arrêté. La cause ? La crise du coronavirus. L'impact de la crise ne s'est pas fait attendre.
On répète souvent que l’immobilier a besoin de confiance. En effet, l’achat d’un bien immobilier est un investissement de long terme qui requiert souvent une vision clair du futur et une confiance en l'avenir.
Dans ce contexte plein d’interrogations, comment se porte le marché immobilier ? Quel est l'impact du coronavirus sur le marché et quelles sont les perspectives dans les prochaines semaines ?
Un impact direct sur le secteur du BTP
Suite aux différentes annonces du gouvernement beaucoup d'interrogations ont émergé concernant le maintien des chantiers et le potentiel arrêt du secteur BTP.
Après une première semaine de doutes, un accord a été trouvé entre le gouvernement et les professionels du BTP. L’objectif est de permettre « la continuité de l’activité du secteur et la poursuite des chantiers » pendant cette période.
Cet accord a permis la mise en place de différentes mesures comme la mise à disposition d'un « guide de bonnes pratiques ».
Toutefois malgré cet accord, il est fort probable que l’ensemble du secteur soit durablement impacté. Selon certains, plusieurs mois seront nécessaires au secteur pour retrouver le niveau d'avant crise. Les entreprises du BTP sont en effet grandement dépendantes de leur approvisionnement de matériaux : ciments, fenêtres, engins de travaux etc...
Or la plupart de ces entreprises qui fournissent le secteur sont elles aussi fermées depuis le début de la crise. Le secteur se retrouve donc inévitablement ralenti.
Qu’en est il de l’octroi des crédits immobiliers ?
Du côté du financement, l’octroi de crédit est lui aussi à l’arrêt. Les banques ont en effet mis sur pause une partie des octrois de crédits immobiliers. Seuls les dossiers prioritaires sont pour le moment sur la table et les délais de traitement de dossiers de prêt se rallongent. Avec un marché du crédit en ralentissement, le nombre de ventes diminue inéluctablement.
Beaucoup d’interrogations se posent également sur les bailleurs propriétaires. Certains craignent en effet de voir leurs revenus locatifs reportés. L’ensemble de ces craintes ne sont que des éléments supplémentaires freinant l'activité et l'investissement immobilier.
Un krach à venir ?
La situation n’est cependant pas comparable à celle observée aux Etats-Unis en 2007. En effet, suite à la crise en 2007, les banques avaient totalement cessé d’accorder des crédits. Les potentiels acheteurs, soucieux de l’avenir avaient alors déserté le marché. Des milliers de biens étaient alors à la vente sans aucun acheteur potentiel. Ce fort déséquilibre observé avait mené à une baisse des prix dramatique sur le marché américain.
Actuellement la situation est bien différente, effectivement “en Ile de France, il y a quatre acquéreurs pour un vendeur, contre cinq vendeurs pour un acquéreur en 2008” comme l’expliquait Thierry Delesalle, porte-parole de la Chambre des notaires de Paris.
Malgré un avenir incertain, le secteur immobilier doit continuer à respirer pour maintenir l'activité économique de notre pays.
Face à cela, de nombreux acteurs de l'immobilier s'adaptent pour minimiser l'impact de cette crise. Les nombreuses possibilités que nous offrent le digital sont des solutions pour continuer de faire vivre le marché immobilier !
Ainsi, afin d'éviter un krach qui ferait chuter les prix, de nombreuses agences s'adaptent. Visites virtuelles, mandats électroniques... les moyens sont nombreux.