Après une année 2019 particulièrement dynamique pour le marché de l'immobilier, l'année 2020 marque un coup d'arrêt.
Les Français sont donc nombreux à craindre une baisse des prix. Face à cette année 2020 très particulière, il paraà®t légitime de se demander si c'est le bon moment pour acheter. Est-ce que la valeur refuge des Français en temps de crise pourrait se retrouver fortement affectée par ce second confinement ? Liberkeys vous répond aujourd'hui !
Un marché prêt à repartir
Après deux confinements et des protocoles sanitaires stricts à suivre pour les agences immobilières, l'année 2020 est inévitablement moins dynamique que 2019. Le nombre de transactions en 2020 sera donc sans surprise moins élevé qu'en 2019.
Mais avec les perspectives d'un futur vaccin, des processus dématérialisés et des vendeurs toujours présents, le marché est prêt à repartir. De la même manière qu'au printemps après le premier confinement, le marché immobilier connait un rebond inhabituel pour cette fin d'année. Au mois de mai, les agents immobiliers Liberkeys avaient vendu 2,2 fois plus de biens qu'en février de la même année. Une hausse qui s'explique par le report des projets immobiliers du printemps mais également par une envie des Français à changer de cadre de vie. De plus, les biens se vendaient deux fois plus rapidement après le second confinement, signe que la demande était bien présente ! On observe une tendance similaire pour cette fin d'année et le début de l'année 2021.
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Une stabilisation des prix
Si certaines rumeurs annonçaient un retournement du marché immobilier et une chute des prix après le premier confinement, cela ne s'est pas produit. On a davantage vu une stabilisation du marché comme l'indique la dernière parution de l'INSEE sur les prix de l'immobilier. Les prix au troisième trimestre ont augmenté de 0,5% contre 1,4% et 1,9% pour les deux précédents confinements. Sur un an la hausse est de 5,4%, contre 5,6% pour l'année précédente.
Par ailleurs, les mesures de chômage partiel, les plans de soutien économique ainsi que les politiques monétaires ont bien préservé le pouvoir d'achat des ménages. Les conséquences de la crise économique sur le marché de l'immobilier sont et seront donc réduites.
Des taux toujours très bas
Le marché immobilier est également porté par des taux d'emprunt très bas. Le taux moyen des nouveaux crédits continuer de diminuer, et cela pour le cinquième mois consécutif. En novembre dernier, ils s'établissaient à 1,20% en moyenne selon l'observatoire Crédit Logement / CSA, soit légèrement en deçà des taux observés en octobre (1,20%).
Et cela devrait se poursuivre pour le début de l'année 2021. Vous pourrez d'ailleurs profiter du début de l'année pour négocier votre prêt. En effet, les banques ont des quotas à réaliser, les chiffres étant remis à 0 en début d'année. Il sera donc possible de négocier les taux avec les banques qui seront prêtes à attirer les meilleurs clients. Si votre dossier est solide, pas de raison que vous ne puissiez pas bénéficier de taux très avantageux ! C'est donc pour vous le bon moment pour acheter.
Des primo accédants plus inquiets
Le 30 novembre dernier, le baromètre trimestriel BVA/ Drimki sur les intentions d'achat immobilier des Français a été publié. Et ce sont les primo-accédants qui semblent le plus souffrir de cette année 2020. Alors qu'ils étaient 42% à envisager l'achat d'un premier bien dans l'année, ils ne sont plus que 35% en novembre 2020. Un chiffre en baisse qui s'explique par deux principaux facteurs :
- Tout d'abord, la crise sanitaire est source d'incertitudes. Les perspectives d'une crise économique durable et des difficultés sur le marché de l'emploi poussent certains jeunes à repousser leurs projets immobiliers.
- De plus, les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financières (HCSF) sur l'octroi des prêts immobiliers ont rendu plus difficile l'obtention de prêts. Les banques sont donc moins souples et respectent dans la majorité des cas un taux d'endettement des ménages en deçà de 33%. Un ratio difficile à tenir pour de jeunes actifs, notamment en région parisienne o๠les prix sont très élevés. Les primo-accédants manquent également d'un apport financier important, critère devenu essentiel pour les banques.
Le bon moment pour les investissements locatifs
Si votre dossier est solide, il n'y a donc pas de raison de repousser son projet immobilier, les taux étant intéréssants, de belles offres peuvent également s'offrir à vous. C'est donc le bon moment pour acheter ! Il peut par exemple être intéressant d'investir dans l'immobilier à visée locative. Une bonne façon de se constituer un patrimoine et de bénéficier de revenus complémentaires. Les projets d'investissements locatifs sont passés de 19% à 22% depuis aoà»t. La crainte d'une crise financière et boursière pousse justement certains investisseurs à se tourner vers l'immobilier. L'immobilier semble donc rester, pour certains, une valeur refuge en temps de crise.